Prévention de l'illettrisme

L'illettrisme concerne des personnes qui ont été scolarisées en France et qui n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul des compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.

A ne pas confondre avec :

• l'analphabétisme car ce sont des personnes qui n'ont jamais été scolarisées ;
• le français langue étrangère car ce sont de nouveaux arrivants qui ne parlent pas notre langue.

En France, 3 millions de personnes soit 9 % de la population de 18 à 65 ans, ayant été scolarisée en France, sont en situation d'illettrisme.

Les résultats complets de l'enquête Information et vie quotidienne (IVQ) de l'INSEE en 2004-2005, sont consultables sur le site de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI).

Pour les jeunes de moins de 18 ans, les résultats aux tests des Journées Défense Citoyenneté (JDC) montrent que près de 5 % sont en situation d'illettrisme. Ces tests concernent l'ensemble d'une classe d'âge soit plus de 700 000 jeunes, garçons et filles.

L'ANLCI a été créé en 2000. C'est un Groupement d'Intérêt Public dont les membres sont notamment des représentants de plusieurs ministères dont le ministère en charge de l'agriculture représenté par la DGER.

Dans toutes les régions, les chargés de mission régionaux de l'ANLCI sont en contact avec les chargés d'insertion-égalité, notamment pour la mise en place des plans régionaux de lutte contre l'illettrisme, ainsi que pour le suivi des jeunes détectés en difficulté de lecture aux Journées de défense et citoyenneté.

L'école et la formation, en partenariat avec l'ensemble des acteurs du système éducatif, sont la première forme de prévention de l'illettrisme.

La participation à la lutte contre l'illettrisme est l'un des axes prioritaires de la mission d'insertion de l'enseignement agricole.