Parcours citoyen

L’École a un rôle essentiel à jouer dans l’enseignement de l’histoire et la transmission de la mémoire auprès des jeunes.
Pour devenir des citoyens éclairés et faire vivre et transmettre les valeurs de la République, les élèves ont besoin de comprendre les racines et les enjeux de l’histoire contemporaine. Les journées commémoratives et les actions éducatives constituent des moyens privilégiés pour mener ce travail pédagogique. Celui-ci peut s’appuyer sur l’organisation de concours notamment à travers deux axes forts :

  • la mémoire des conflits depuis 1871 et notamment les conflits des deux guerres mondiales du 20e siècle ;
  • la mémoire de l’esclavage reconnu comme crime contre l’humanité depuis la loi dite "Taubira" du 10 mai 2001.

La direction du patrimoine, de la mémoire et des archives du Ministère des armées finance chaque année des projets pédagogiques dont les plus remarquables sont récompensés par un trophée remis lors de la cérémonie "Héritiers de mémoire".

La direction du service national du Ministère des armées coordonne le dispositif des classes de défense et de sécurité globale qui sur la base d’un projet pédagogique, lie une unité militaire avec une classe.

La Fondation pour la mémoire de l’esclavage organise chaque année un concours : le concours de la Flamme de l’égalité.

 

La journée défense et citoyenneté (JDC) s'incrit dans le parcours citoyen et s'impose à tous les jeunes avant l'âge de 18 ans. Ils ont toutefois la possibilité de régulariser jusqu'à l'âge de 25 ans.
La JDC permet de rappeler à chacun les valeurs de la République. C'est aussi l'occasion d'entrer en contact avec la communauté militaire et de découvrir ses métiers.
La JDC est également une opportunité pour détecter les jeunes en difficulté qui pourront, s'ils le souhaitent obtenir des conseils d'orientation vers des structures adaptées.
En fin de journée un certificat de participation est remis. Il est obligatoire pour l'inscription aux examens et concours soumis au contrôle de l'autorité publique.

Le SNU vise à renforcer les liens entre la jeunesse et la vie de la Nation, de promouvoir la notion d'engagement et de favoriser un sentiment d'unité nationale autour de valeurs communes.
Il sera composé de deux phases :

  1. la première phase s'effectuera aux alentours de 16 ans et sera d'une durée d'un moins maximum. Elle comportera une période d'hébergement collectif.
    Elle sera l'occasion d'apprendre à vivre en commun, à développer sa propre culture d'engagement pour affermir son rôle dans la société et de détecter les difficultés de certains jeunes (lecture santé, insertion, etc.).
  2. la seconde phase incitera le jeune à poursuivre volontairement une période d'engagement d'une durée d'au moins trois mois liée à la défense et la sécurité (engagement volontaire dans les armées, la police, la gendarmerie, les pompiers, la sécurité civile), à l'accompagnement des personnes, à la préservation du patrimoine ou de l'environnement ou du tutorat.

Les volontaires en Service Civique doivent intervenir en complément de l'action des salariés, agents, stagiaires, et/ou bénévoles des structures d'accueil, sans s'y substituer. Ainsi, les missions de Service Civique doivent permettre d'expérimenter ou de développer de nouveaux projets au service de la population, de démultiplier l'impact d'actions existantes en touchant davantage de bénéficiaires, ou de renforcer la qualité du service déjà rendu par les salariés, agents, stagiaires et/ou bénévoles de la structure d'accueil.

L'engagement de Service Civique est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans. Pour les personnes en situation de handicap, le recrutement peut s'effectuer jusqu'à l'âge de 30 ans.

Il s'agit d'un engagement volontaire :

  • d'une durée de 6 à 12 mois ;
  • pour l'accomplissement d'une mission d'intérêt général dans un des neuf domaines d'interventions reconnus prioritaires pour la nation : solidarité, santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d'urgence ;
  • représentant au moins 24 heures hebdomadaires ;
  • donnant lieu au versement d'une indemnité prise en charge par l'État et d'un soutien complémentaire, en nature ou argent, pris en charge par la structure d'accueil ;
  • ouvrant droit à un régime complet de protection sociale financé par l'État ;
  • pouvant être effectué auprès d'organismes à but non lucratif ou de personnes morales de droit public, en France ou à l'étranger.

L'objectif de l'engagement de Service Civique est de proposer aux jeunes de 16 à 25 ans un nouveau cadre d'engagement, dans lequel ils pourront gagner en confiance en eux, en compétences, et prendre le temps de réfléchir à leur propre avenir, tant citoyen que professionnel.

Loin du stage centré sur l'acquisition de compétences professionnelles, le Service Civique est donc une étape de vie d'éducation citoyenne par l'action, et se doit d'être accessible à tous les jeunes, quelles qu'aient été leur formation ou leurs difficultés antérieures.

L'accueil d'un volontaire en Service Civique doit donc être pensé avant tout comme la rencontre entre un projet relevant de l'intérêt général, porté par une collectivité ou une association, et un projet personnel d'engagement d'un jeune.

L'agrément qui a été signé par la DGER comporte plusieurs spécificités :

  • il ne concerne que les établissements publics de l'enseignement technique agricole ;
  • il s'adresse aux jeunes de 18 à 25 ans et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap ;
  • dans un souci de lutte contre les discriminations, les candidats aux missions qui souhaitent transmettre une lettre de motivation doivent le faire de façon anonyme sur l'adresse institutionnelle de l'établissement ;
  • le nombre d'heure d'intervention pour une mission est fixée à 30 heures hebdomadaires, comme l'agrément du Ministère de l'Education nationale ;
  • la définition des offres de mission est strictement limitée au contenu des neuf fiches validées par l’agrément du ministère de l’agriculture ;
  • il est interdit par la loi d’accueillir des volontaires mis à disposition par d’autres structures (collectivités territoriales, etc…) qui disposent d’un agrément collectif différent de celui de la DGER du ministère en charge de l'agriculture (Article L120-32 - Version en vigueur depuis le 29 janvier 2017) ;
  • l’ensemble des informations utiles à l’accueil d’un volontaire se trouve dans le nouveau document d’accompagnement d’octobre 2021

Informations complémentaires

Déploiement du service civique dans les établissements publics d'enseignement agricole :
Note de service DGER/SDPFE/2016-672 du 23 août 2016

Démarches pour recruter un volontaire :
Document d'accompagnement (Août 2023, PDF, 150 Ko)

Accueil de volontaires internationaux dans l'enseignement agricole :
Guide d'accompagnement

MASA - DGER - SDPOFE - Bureau de l’action éducative et de la vie scolaire

78 rue de Varenne, 75349 Paris 07 SP

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